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Accord flamand pour l’emploi : ce qui a été convenu.

Début juillet, un Accord pour l’emploi a été conclu entre le Gouvernement flamand et les partenaires sociaux flamands. Cet accord intitulé « Iedereen nodig, iedereen mee 40 maatregelen voor de Vlaamse arbeidsmarkt » vise à remédier aux nombreux postes vacants en Flandre et à relever le taux d’occupation à 80 %.

26 juillet 2022

Quelles sont les principales mesures de cet accord ?

L’Accord pour l’emploi repose sur quatre grands piliers :

  1. le développement d’une politique d’activation axée sur le résultat ;
  2. une politique de formation et de carrière efficace ;
  3. une concentration accrue sur le travail faisable ;
  4. l’exploitation des opportunités qu’offrent la mobilité interrégionale et la migration professionnelle.

Activation :

  • Dans le volet activation, des accords ont été conclus en vue d’un suivi plus efficace, rapide et uniforme des demandeurs d’emploi par le VDAB, et d’un contrôle plus strict de la discrimination. Le VDAB investira également davantage dans les contacts en face à face pour ceux qui en ont besoin. Il sera également prévu un accompagnement accru pour les travailleurs qui viennent d’accéder au marché du travail. Cet accompagnement ne dépendra pas seulement de l’employeur, mais pourra également être demandé par le travailleur.
  • Une prime de rétention a été instaurée afin de permettre aux travailleurs qui ont des problèmes médicaux d’accéder à une autre fonction. Cette prime vise à encourager les travailleurs qui ne sont plus à même d’occuper leur fonction actuelle, que ce soit en raison de la pénibilité du travail et/ou de la maladie, à rester actifs dans une autre fonction adaptée auprès de l’employeur actuel ou d’un nouvel employeur. 
  • Outre les demandeurs d’emploi, le VDAB, en qualité de régisseur, concentrera son attention sur d’autres groupes qui ne sont pas encore au travail, plus spécifiquement les jeunes NEET (not in employment, education or training), les malades de longue durée, les bénéficiaires du revenu d’intégration, les intégrants, les personnes issues de l’immigration et les personnes atteintes d’un handicap au travail.
  • Les employeurs qui embauchent une personne inoccupée depuis plus de deux ans bénéficieront d’une réduction ONSS. Celle-ci remplacera la prime d’embauche pour les chômeurs de longue durée qui n’était guère utilisée. 

Formation

  • La possibilité pour les employeurs de proposer eux-mêmes des formations aux travailleurs dans le cadre du Congé de formation flamand a été prolongée.
  • Les travailleurs actuellement inactifs qui envisagent une formation de longue durée aux métiers en pénurie percevront une prime à cet effet.
  • L’accord ancre également le concept des hangars de formation, qui peuvent jouer un rôle important dans l’information, la sensibilisation et la stimulation de l’apprentissage de leurs collègues.
  •  Il sera prévu un compte d’apprentissage individuel destiné à inciter les travailleurs à suivre davantage de formations afin de combler le fossé des compétences.

Travail faisable

  • Les chèques employabilité, qui permettent aux entreprises de répertorier les difficultés en matière de travail faisable et de mettre sur pied des actions afin d’améliorer les conditions de travail, seront prolongés.
  • Des efforts seront consentis afin de proposer des services de garde d’enfants flexibles et abordables. Le déploiement d’un plus grand nombre de places dans les structures d’accueil sera suivi plus étroitement.
  • Une plus grande attention sera accordée aux demandeurs d’emploi âgés. Les partenaires sociaux et le Gouvernement flamand élaboreront ensemble un plan d’action ciblé pour les travailleurs âgés afin d’éliminer les obstacles dans et hors du travail. Dans ce cadre, une attention particulière sera accordée au RCC.

Mobilité interrégionale et migration économique

  • Les demandeurs d’emploi inscrits à Bruxelles et en Wallonie doivent être plus nombreux à venir travailler en Flandre. Des formations professionnelles et des instruments d’apprentissage sur le lieu de travail seront activement mis en place pour les demandeurs d’emploi et les offres d’emploi des autres régions.
  • En principe, toute personne qui a demandé l’asile et réside légalement sur le territoire a le droit d’accéder au marché du travail après quatre mois. Une occupation maximale est visée pour ce groupe qui s’installe en Flandre. 
  • Des formations supplémentaires de néerlandais seront organisées sur le lieu de travail. À l’heure actuelle, près de 35 000 demandeurs d’emploi inscrits ne parlent pas le néerlandais. 
  • Pour les métiers en pénurie en Flandre qui requièrent spécifiquement des profils moyennement et hautement qualifiés, il sera misé sur une prospection proactive des citoyens non européens pour le recrutement. Si les efforts visant à mettre au travail les demandeurs d’emploi et à maintenir au travail ceux qui le sont déjà, s’avèrent insuffisants, il sera également fait appel à la migration économique pour les métiers en pénurie requérant des profils peu qualifiés.
  • Les nouveaux venus disposant d’un permis de travail doivent pouvoir changer plus facilement d’emploi. Il est important qu’un travailleur puisse changer de travail sans que le nouvel employeur doive parcourir à nouveau l’ensemble de la procédure de demande.

Commentaire : Vous pouvez retrouver le texte intégral de l’accord ici.

Que fait Securex pour vous ?

Nous assurons le suivi de cette matière pour vous. Dès que ces mesures seront plus détaillées, nous vous en informerons ici.